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Ronsard et la musique - Cueillez, cueillez votre jeunesse !6 septembre 2024
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Je m'abandonne à vous5 juin 2021
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Fauré et ses poètes13 janvier 2020Exploration de l’évidence… Gabriel Fauré et ses mélodies arrivent généralement très tôt dans la vie de l’apprenti chanteur. Les classes de chant exploitent grandement ce répertoire pour former les jeunes voix. Ces mélodies les accompagnent donc tout au long de leur parcours, mûrissent avec elles et raviveront plus tard le doux parfum des premiers émois vocaux. L’approche de la musique instrumentale de Fauré, singulière, complexe et secrète, pourrait ne pas être aussi immédiate pour un jeune pianiste, tant d’autres “seigneurs”, Bach, Mozart, Schumann, Chopin, Debussy, forment son quotidien. La largeur d’esprit des professeurs de piano, mais aussi de formation musicale, de musique de chambre ou de littérature, permet heureusement de créer d’autres rencontres musicales, particulièrement dans le genre de la mélodie que Fauré a porté au plus haut et qui peut frapper d’éblouissement. Au sein de notre travail en duo, qui se poursuit depuis plus de quinze ans, le répertoire des mélodies fauréennes a toujours résonné comme une évidence, une joie profonde de parcourir ces pages d’un même souffle, sans nécessité de parler, comme une randonnée côte à côte où les paysages se contemplent en silence, où les mots sont superflus… Car l’éloquence de la musique de Fauré, son union sensuelle au texte, son extraordinaire évolution dont le choix des poètes est l’étroit reflet, sont un enchantement. Ainsi, pour choisir les mélodies de ce programme, nous nous sommes seulement laissé guider par la grande diversité des poètes que Fauré a mis en musique. Leur enchaînement chronologique nous a paru pertinent afin de mieux saisir le cheminement du compositeur avec ce genre qu’il a chéri tout au long de sa vie. Notre choix s’est toutefois limité aux mélodies isolées ou provenant d’opus non thématiques – les cycles, dont les mélodies nous semblaient indissociables, ne sont donc pas représentés ici. On sait que Fauré écrivait aussi bien pour les grandes voix lyriques de son temps (comme Pauline Viardot par exemple) que pour des chanteurs amateurs ou pour lui-même dès lors qu’il a dû faire face à sa surdité. C’est pourquoi la vocalité de ce programme se veut plurielle et volontairement naturaliste. Le terme “chanson” figure au cœur de nombre de titres des mélodies. C’est donc en “chansonniers” que nous avons abordé cette musique qui, bien que très savante, va droit au cœur. MARC MAUILLON & ANNE LE BOZEC
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Les leçons de ténèbres de Michel Lambert18 mars 2018https://youtu.be/XcCHHsRbbnshttps://youtu.be/3f0ZJ6NizWg
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Li Due Orfei5 février 2016https://youtu.be/AxZ5S5k3bK4https://youtu.be/qSN5yLnUFHQ
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Songline, itinéraire monodique12 décembre 2016Ce récital s’inspire du livre “Songlines” (en français « Le chant des pistes ») de Bruce Chatwin, qui raconte la vibrante expérience de l’auteur à la recherche des itinéraires chantés des aborigènes australiens; ces itinéraires chantés, véritables cartes permettant de se repérer dans le désert, sont l’héritage des ancêtres du « temps du rêve » car dans la mythologie aborigène tout ce qui existe a dû être chanté pour être créé. Adapté au rythme de la marche, le chant est alors guide et allié dans ce milieu hostile. Voilà maintenant plus de 25 ans que le chant remplit ce même rôle dans ma vie. Le chant exprime et façonne, élève l’esprit et l’âme, guide et inspire, rassure et donne du courage, partage et rassemble…Songline : le titre a perdu son pluriel et devient personnel : une proposition, une direction, une seule ligne de chant. Monodie. Tout tient dans cette ligne chantée qui se suffit à elle-même et qui crée un monde en soi. L’unique portée sur la partition devient temps et espace et me voici connecté à mes propres ancêtres du « Temps du rêve », mes « ancêtres » musiciens, du VIIIème au XXIème siècle, avec lesquels le lien est bien vivant et le message, sacré ou profane, toujours vibrant.Solo : c’est tout seul, comme ces aborigènes qui partent en « walkabout » que j’ai décidé de présenter mon itinéraire, comme une initiation qui se doit d’être solitaire. Un bagage minimum, un récital nomade, adaptable et évolutif, avec juste cette ligne de chant pour guide, sans accompagnement. Une quête d’essentiel, une ascèse qui met en valeur les infinies possibilités de « l’instrument humain ». L’abondance dans la simplicité.Voici le modeste hommage que je veux rendre à cette discipline athlétique et minutieuse qui me porte, me nourrit et me construit. Le bonheur n’est pas au bout du chemin, le bonheur est le chemin. Alors en route!
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Les musiciens de la Grande Guerre : A nos morts ignorés19 mai 2015Antoine – Boulanger – Caplet – Debussy – Hahn – Gurney Quelle diversité d’expression – littéraire et musicale – dans ces mélodies de la Grande Guerre : elles sont parfois détachées de toute actualité (Stephan, Halphen, Roussel) ; ou elles évoquent les événements tragiques, implicitement (Lili Boulanger) ou avec des tonalités diverses : nostalgique (Gurney, Antoine), mélancolique (Debussy), pathétique et révoltée même chez Caplet tandis que Reynaldo Hahn recherche l’apaisement.
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Mon chant vous envoy12 septembre 2014
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